• 14 juillet 2017: (je m'excuse d'avance, utilisant un clavier anglophone, je ne peux pas faire d'accents)

    Hi everyone !

    Nous sommes bien arrives sur l'ile de Negro aux Philippines, mardi 11 juillet a 8h, par le tout petit aeroport de Dumagete (ville que j'ai si souvemt lu sur les petits porte-cles que m'offrait Marriane quand nous etions enfants). J'ai donc decouvert Greenland, un paradis animal et vegetal, la ou la famille de mes amis a bati un oasis avec un respect pour ses arbres arbres ancestraux qui semblent contenir toute la sagesse de ce monde. Il est 20h55 ici, pas loin de 14h en France. Je vous parle depuis la chambre de Sophie, une cousine, la fille de Aunti Kit, qui vit a Valencia avec uncle john (un americain comme son prenom le sous-entend). Nous avons aujourd'hui retrouves toute la famille ! C'est un vrai bonheur d'etre parmi eux, ils ont tous quelque chose d'exceptionnel, mais je vous en parlerais plus tard. Nous dormons chez eux ce soir avec une autre tante, un autre oncle, et un cousin. J'ai vite constate qu'internet ne se trouve pas facilement (c'est la premiere fois que je l'attrappe), de ce fait, vous l'avez constater, je ne pourrais pas ecrire tout les jours. Mais tenant un journal de bord precis, je n'en perds pas une miettes et veillerais a vous conter chacune de nos aventures. Je decide alors de vous ecrire par chapitres, en commencant par celui-ci: Chapitre 1: Le trajet ou l'Envol C'est Philippe, le frere de Marriane et Matthew qui nous a conduit jusqu'a l'aeroport de Lyon. J'avais peine a croire que j'allais monter dans l'un de ces oiseaux de fer. J'avais la chance d'etre avec deux experts. Si j'etais completement papillonante, eux avaient les pieds bien sur terre, et nous avons tourbillonner dans le grand labyrinthe administratif avec toutes ces files d'attente ou deja les portes du monde entier semblent s'etre ouvertes, car on y parle toutes les langues. Nous avons fini apres une heure ou deux par atteindre l'embarcadaire, a destination d'Istanbul. J'etais cote fenetre, ce qui m'arrangeait, car je ne voulais pas rate le spectacle auquel nous allions assister, J'etais surexcitee et en meme temps morte de peur a l'idee de m'envoler. Nous avons realiser lorsque le decollage a ete annoncer, que c'etait un reve qui commencait (et dont decidemment je ne me reveille pas). J'ai pris la main de Marriane tandis que l'avion accelerait a 300 km/h (c'est Matt qui me l'a dit, car il m'a ensuite fait un petit cours sur l'aviation, durant lequel j'ai appris pas mal de choses). Et la, nous avons ete arracher a la terre, je serrais sa paume. C'est la que j'ai decouvert une nouvelle merveille de ce monde, qui m'emue a en faire couler des larmes de mes yeux petillants: la vue des nuages, etre aussi dessus des nuages, voler, devenir a notre tour volatile. Je crois que ce qui ne crois pas en la magie on oubliait comment on s'emerveille, s'emerveiller sans fin, n'est-ce pas la plus belle des choses qui soit ? Les hommes oublient parfois a quel point ce qu'ils ont cree est merveilleux. Je suis restee le nez colle au hublot pendant presque tout le voyage, a regarde les nuages devenir roses puis accueillir les etoiles. Lors du decollage, j'avais l'album de Sting dans les oreilles "I Can't stop stop thinking..", je m'en souviendrais. J'ai passe beaucoup de temps a ecoute de la musiaue sur ces tablettes integrees au sieges, bien pratiques pour se distraire. C'est la que nous avons commencer a quitter la dimension temporel, en fait c'est difficilement imaginable, et cela defit les lois metaphysiques, mais nous avons avancer dans le temps. Il faisait nuit quand j'ai vu la Turquie se dessiner avec toutes les lumieres des villes, comme des millions de vers luisants fourmillants. Nous avons eu droit a des plateaux repas et contrairement a ce qur je pensais, c'etait bon. Marriane et Matthew m'ont expliques que la nourriture etait bien plus salee que d'ordinaire, mais que l'on ne s'en apercoit pas, par ce que l'altitude diminue nos facultes gustatives. En atterissant, j'ecouter un groupe de rock turque fort sympathique que vous pouvez aller ecouter: 3 Hundrel. Ca met dans l'ambiance. L'atmosphere s'etait deja rechauffee. Nous avions une escale de trois heures, qui en bavardant est passee bien vite, nous grignotons des biscuits et des oeufs durs. C'etait un plaisir de constater que le nombre d'etrangers europeens avait diminuer et meme quasiement disparu quand nous sommes alles dans le hall d'attente du vol a destination de Manille. La, en attendant le depart a 2h du matin, nous avons reconstituer un arbre genealogique de la famille Guiaya, et bien je peux vous dire qu'ils sont nombreux! Si on compte seulement la famille proche, sept freres et soeurs dans la generation de leur mere, tous maries avec des enfants saufs un, dix-sept cousins et cousines, tout ca en comptant seulement la famille la plus proche ! J'en profiter aussi pour reviser mes quelques mots de vocabulaire philippains, qui se trouve finalement peu utile, car c'est du tagalogue le dialecte le plus connu sur les cinquantes "patois" de l'archipel, mais en fait, mem entre eux, la langue principale c'est l'anglais. En meme temps, avec les colonisations en pagaille, la culture linguistique est d'une richesse incroyable, beaucoup parlent quatre langues de la generation "adulte". Mais voici ces quelques mots: Bonjour: kumusta Comment ca va: Kumusta-ka ? Pardon: patawad Merci: Salamate Ils n'y avaient autour de nous que des philippains et une famille allemande. Mes compagnons etaient ravis de retrouver des visages qui leur annoncer les proches retrouvailles de leur famille et de leur lointain paradis. Ils m'avaient dite que j'y serais grande, je pouvais deja le constater avec amusement. Nous sommes repartis, cette fois-ci pour 10h de vol durant lesquels nous allions perdre 20h, j'avais moi meme du mal a le concevoir, c'est pourtant ce qui s'est produit. Ce fut long, car presque impossible pour ma part de dormir, malgre coussin et couverture que nous donner la compagnie aerienne. Toutes les deux heures, des hotesses passaient distribuer des boissons et des plateaux repas. Certains reprennaient a mange a chaque fois, ce qui me surpris d'abord, et que je compris ensuite en pensant a l'energie qu'il nous faudrait encore en arrivant. Il etait impossible de savoir quelle heure il etait, mon corps entier etait sur off, pourtant impossible de me glisser dans le sommeil, cerveau en surchauffe ou inconfort, je ne sais pas. J'etais admirative en les voyant tout deux dormir profondement. Je me suis endormie une demi-heure sur un dessin que j'etais en train de faire tandis qu'ils mangeaient encore. (Cela m'amuse d'ecrire cela aujourd'hui car j'ai decouvert au milieu de mille choses que les philippains passent leur temps a manger, vraiment ! Ils me disent que "eat non stop" c'est ce qui les rend heureux) Je me suis reveillee, eux rendormis, tout l'avion dormait, j'ai fouille dans les films et fini par en regarder un de 2h30: Zookeer's wife. Un film sur la resitence en Pologne avec le getho de Varsovie pendant la seconde guerre mondial, un film fort interessant retracant une histoire vraie. J'ai ensuite vecu mes premieres turbulences, le debut d'une tres longue serie ! Comme Marriane n'etait pas presente pour me rassurer, je me suis trouver un autre allie: Tchaikovsky ! Je vous jure, a l'ecouter, sa musique est faite pour tout ce qui virevolte, les perturbation viloentes ont fini par reveiller mes amis, Marriane s'est tout de suite tourner vers moi inquiete, posant un main sur mon front pour me rassurer que tout aller bien. J'ai termine le trajet dans une sorte de demi-somme sur les genoux de Marriane pendant une heure tout au plus entre les remous continus de l'avion avant l'atterissage tout en douceur et tant attendu. Nous sommes enfin arrives a Manille. Il faisait nuit, c'etait comme un soir sans fin, nous n'avions pas vu la lumiere du Soleil depuis deux jours. J'avais la tete dans les nuages. Ce fut ensuite un parcours du combattant pour sortir de l'aeroport et recuperer nos bagages, il fallut prendre notre "mal" en patience deux heures, nous avons ensuite converti notre argent en pesos (pour vous donner une idee: 1000 pesos= 20 euros), avant d'enfin decouvir la chaleur du pays, un climat tropical, etouffant et humide, surtout a Manille ! J'etais si contente et en meme temps epuisee. J'avais au debut du mal a respire, tant le changement de temperature avec la climatisation de l'avion etait un choc. Mais j'allais m'habituer, nous avons tourner en rond avant de trouver la navette aui nous conduirait a notre hotel dans l'aeroport terminal 3. La, nous nous sommes completement detendus, et avons rit, depuis on rit toujours. J'ai decouert la ville. J'en suis tombee completement amoureuse. Tout etait de brique et de broque, un charme onirique et futuriste, des traffics enormes avec des tonnes de jeepnies ( des petites camionnettes completement customisees si je puis dire), des tricycles, les habitants qui vivent la nuit, la nuit qui tombe tot, les karaokes, les petites maisons qui semblent se grimper les unes sur les autres, la jungle urbaine, avec la nature qui vient s'installer entre les murs de beto, les routes qui montent dans les airs en escaliers biscornus. Comme dans un reve. Je pensais a tout ces artistes asiatiques, pas etonnant qu'ils aient autant d'imagination ! dans un univers pareil. Nous sommes arrives, nous sommes poses a l'hotel, quel plaisir de ne plus entendre de langue connue ! (je commence d'ailleurs a penser et rever en anglais) Nous partagions tout trois une chambre qui faisait (j'ai mesure) deux metres sur deux metres et demi max, avec le minimum: un lit superpose et un lit bas. Nous avons eu droit a une bonne douche mais avant avons chercher une restauration (il y avait un laaaaaarge choix). Je me suis confronter a mon premier probleme: impossible d'etre vegetarienne dans ce pays, je suis donc passais en mode pestalienne (c'est a dire que je mange ici du poisson) m\mon premier repas, delicieux, fut donc une soupe de nouille avec du poisson et des legumes. Apres une tres courte nuit de trois ou quatre heures, nous nous sommes leves a qutre heure du matin pour aller s'occuper des demarches administratives de l'aeroports. Ils m'avaient dit de prevoir une jlie tenue pour notre arrivee, j'ai donc opter pour une robe blanche a fleurs roses et oranges. Nous avons embarquer a six heure apres un bon milkshake a la mangue. Marriane m'avait dit qu'en tant que blanche je ne passerais pas innapercue, et c'est effectivement le cas ! Nous etions tous separer dans ce dernier trajet d'une heure et demi (seulement !), j'ai donc pu discute avec mes voisins, premier exercice linguistique fort sympathique. La climatisation a cause de l'air humide cree des nuages dans l'avion, c'etait si joli. Je me suis accrochee a l'accoudoir lors de l'atterissage, et ai rejoind Matthew et Marriane pour descendre, le Soleil nous attendait, eblouissant, avec leur famille a la sortie du charmant aeroport pas plus grand qu'un office du tourisme. J'avais le coeur tout gonfler de joie, deja entoure d'une chaleur humaine et de sourires qui n'allaient plus me quitter.

    A suivre tres bientot j'esperes ! Have a nice summer ! Melanie


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  • 9 juillet 2017: J-J !

    Tic tac tic tac, c'est le décompte avant le feu d'artifice. Pour la première fois depuis une semaine, le ciel est couvert, on va profiter d'un dernier bol de fraîcheur avant nos futurs tasses bouillantes ! La route jusqu'à l'aéroport ne sera que plus confortable. Les derniers détails se peaufinent. Marriane et Matthew ont des choses à amener aux Philippines pour leur famille. Ma valise est prête. Après l'avoir revérifiée hier, j'ai décidé de laisser ma peinture ici. La pression aérienne risquerait de faire éclater les tubes et je redécouvrirais une jolie palette en rouvrant ma valise. J'en achèterais là-bas et la donnerais à leur petite cousine en partant. Des musiques des années 50 emplissent les poumons de la maison, je danse sur place à vrai dire.  C'est au tour d'Elvis de se réveiller. Tout chez la famille Detroyat inspire ailleurs, j'ai déjà un pied dans les îles. 
    Hier soir, Marriane et moi nous remémorions la dernière fois qu'elle est partie. C'était en décembre 2015, j'étais aux 18 ans d'une amie, dans le salon, près du poil à bois, la sapin de Noël étincelait de milles couleurs dansant avec nous. La musique nous enveloppait de ses draps. C'est là que j'avais eu Marriane au téléphone, elle était dans l'avion, nous avons raccroché alors que la compagnie aérienne annonçait le décollage imminent.  C'était comme si nous étions encore ensemble, par la fenêtre, j'avais vu un avion passé entre les étoiles. Qui eu cru que la fois suivante je serais assise à côté d'elle ?

    Bon, nous allons charger nos bagages. A plus tard !

     

    Mélanie


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  • Bonjour à tous, amis du voyage ! On vous embarque dans nos bagages !
    L'an dernier Marriane est venue avec moi dans ma famille en Bretagne. Et cette année nous prenons une toute autre direction. Nous nous apprêtons à vivre notre rêve d'enfance, car à mon tour je vais rencontrer sa famille, à plus de 10 000 kilomètres d'ici, par les airs (un soupçon d'appréhension, je n'ai aucun souvenir de l'avion que j'ai pris une fois lorsque j'avais 3 ans) pour gagner le merveilleux archipel... des Philippines. Je rapporterais notes, peintures, photos et tout ce qui me passera par la tête dans ce blog, pour vous retracer ce premier voyage (le début de nombreuses autres aventures je l'espère !). A bientôt sur la route ! Au plutôt dans les nuages. Je prépare ma valise, nous décollons le 9 juillet. J-3 !

    Mélanie


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